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Le voyage de Léopoldine, entre copains

La Flow Vélo entre copains

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Léopoldine, j’ai 28 ans. Cela fait 10 ans que je me suis installée à La Rochelle. Je suis férue de vélo depuis 2 ans et demi. Au sortir du confinement, parce que j’aspirais à pousser les murs sans percer mon porte-monnaie, je me suis lancé le défi de faire un tour de France à vélo. En parallèle, je me suis formée à la réparation : je voulais être autonome une fois lancée sur les pistes ! J’observe que cela peut être un frein pour certains de ne pas savoir bricoler son acolyte de vélo, et de craindre la panne en chemin. Il faut se donner les moyens de vaincre cette appréhension, pour vivre pleinement l’aventure à bicyclette. Une fois qu’on est partis sur les routes, on découvre un autre mode de vie. C’est un monde dans lequel on peut prendre plus son temps et apprécier la lenteur.  

Pourquoi avoir choisi La Flow Vélo ?

Mon tour de France à vélo m’avait déjà donné un premier aperçu des véloroutes à parcourir. Je cherchais un itinéraire accessible en train depuis La Rochelle. J’avais déjà parcouru d’autres itinéraires, plutôt en Charente-Maritime. Pourquoi pas se laisser surprendre avec le territoire des Charentes ?

 


 

Comment s’est passé ton trajet ?

C’était ma toute première expérience en groupe : d’habitude, je pédale seule. Cette fois-ci, je suis accompagnée de mes colocataires. Et quelle expérience !  Nous sommes en février, il fait encore nuit. Allez, on se motive ! On a pris un train de bon matin… à 6h30. C’est dimanche, on se réveille tranquillement (et surtout, avec un café) à bord du train. Et une fois débarqués à Rochefort, c’est parti pour enchaîner les kilomètres jusqu’à Cognac. On ne savait pas grand-chose de l’itinéraire, sinon que ça longeait le fleuve Charente. Qu’à cela ne tienne, on aime les surprises. Dès qu’on a retrouvé la piste, on a coupé nos téléphones pour déconnecter complètement et se laisser guider par les panneaux.  Les téléphones, c’est vraiment le dernier recours, quand on se perd ! Et ce n’est pas un problème sur La Flow Vélo, c’est très bien balisé.

Votre petit plaisir de la journée ?

Je ne vais déroger à la règle de la réputation française… à l’arrivée comme au départ, c’est notre estomac et nos papilles qui ont motivé nos arrêts. Sitôt descendus du train à Rochefort, on est entrés dans une boulangerie pour y demander une part de millas (miha), un gâteau typique de Rochefort. C’est une douceur à base de farine et de maïs. La journée peut commencer, et sur les chapeaux de roue ! A Cognac, on s’est offert un petit verre de Cognac Schweppes. Après 100 kilomètres sur une journée, le moins qu’on puisse dire, c’est que la récompense était amplement méritée !

Et côté paysages ?

Pour manger, on s’est arrêté au bord de l’eau, à Saintes. C’était dépaysant et reposant de pédaler en campagne. J’ai un souvenir furtif et qui ravive des sensations très agréables… c’est un passage en forêt après Port d’Envaux. On traverse un petit ponton de bois, c’est bucolique. La Flow Vélo est une véloroute éloignée des axes routiers, avec de petits chemins de halages. On peut y profiter de la nature et ses surprises. Ragondins, hérons : à nous de prêter attention !

Port d'envaux Flow vélo

Que retiens-tu de cette expérience ?

Comme on a choisi de partir à l’arrière-saison (février), on a eu la douce sensation d’être « seuls au monde ». Avoir la piste pour soi, quel luxe ! Ce que j’ai découvert, également, c’est le plaisir de l’aventure à plusieurs. Là où seule, je vais prendre plus le temps, en groupe, la motivation n’est pas la même, on ne voit pas le temps passer.
Peux-tu nous résumer La Flow Vélo en 3 mots ?
Calme, Campagne, Terroir !

Le mot de la fin ?

Vivement la prochaine ! Cet été, on envisage de faire La Flow Vélo dans son intégralité. Affaire à suivre de près, donc…